Dossier de mise en service ICEDA

BUGEY DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION DE MISE EN SERVICE D'ICEDA ICEDA 2.6.4.3 Bilan radioécologique de l’écosysteme terrestre sur la période 1976-2009 La radioactivité d’origine naturelle dans l’environnement terrestre du Site du Bugey, sur lequel sera implantée l’lCEDA, est qualitativement et quantitativement équivalente a celle observée avant la mise en service industrielle oles installations. Elle représente une part tres majoritaire de la radioactivité oles échantillons collectés dans l’environnement terrestre. Cette composante naturelle est essentiellement due au potassium 40 (4 °K) dans les sols, les fruits et legumes, les herbages, le lait, le miel et le vin auquel vient s ’ajouter du béryllium 7 (7 Be) principalement dans les mousses terrestres et les herbages. Ces deux radionucléides sont2 3accompagnés, a oles activi2t3és et une fréquence moindres, de ceux issus oles families du thorium 232 (2Th) et de l’uranium 238(23U.) Les radionucléides produits artificiellement, qui ont été mis en evidence dans l’environnement terrestre du Site du Bugey, proviennent majoritairement d’une rémanence oles retombées oles essais atmosphériques d’armes nucléaires et, dans une moindre mesure, de l’accident de Tchernobyl. Ces événements anciens s10nt a l’ origine de la detection au cours de la dearniere décennie (1999- 2009) de traces de césium 137 (13 7C52), de transuraniens (plutonium 238 (23 8Pu), plutonium 239 et 240 (239+240Pu) et américium 241 (,41Am) de strontium 90 (9°Sr), de tritium (3 H) et de carbone 14 (14C). Ces deux derniers radionucléid(es sont par ailleurs produits par voie naturelle La contribution des rejets d’effluents gazeux du Site du Bugey aux niveaux de radioactivité gamma mesurés dans l’environnement terrestre n’a pu étre envisagée que pour une mousse terrestre et un échantillon de sol prélevés en 1989, présentant respectivement oles traces de cobalt 60 (6°Co) et de manganese 54 (Mn.) Depuis 1990, aucune contribution du Site du Bugey a l’ apport de radionucléides artificiels émetteurs gamma dans l’ écosystéme terrestre n’ a pu étre mise en évidence. La participation du Site du Bugey aux niveaux de radioactivité [3 dans l’environnement terrestre est tres limitée. Seule une mesure ol’ activité du tritium libre dans un échantillon de vin prélevé en 1999, issu de vignes cultivées a proximité immediate du site (Marcilleux), a présenté une activité en tritium (3 H) libre supérieure au niveau ambiant. Les activités relativement élevées en tritium (3 H) organique dans un sol de Vaux- e-n Bugey et le miel de Montellier prélevés en 1999, sont difficilement attribuables a l’ exploitation du Site du Bugey compte tenu de l’éloignement de ces communes par rapport au site. Une légere influence a néanmoins pu étre envisagée sur un échantillon de plantes fourrageres en provenance d’une station située sous influence oles rejets d’effluents gazeux du site. La recherche du strontium 9O (9°Sr) et des transuraniens, non presents dans les spectres de rejets, n’a pas permis de déceler, dans l’écosysteme terrestre, d’accroissement significatif de la radioactivité lié a ces radionucléides. 2.6.5 Radioécologie du milieu aquatique sur la période 1974-2009 Le contréle radiologique réglementaire réalisé depuis la mise en service du site sur les eaux de nappe phréatique et les eaux de surface n’a pas permis de déceler, dans l’environnement aquatique, d’accroissement significatif de la radioactivité lié a l’exploitation des installations nucléaires du Bugey, a l’exception, ponctuellement, de l’activité en tritium dans l’eau du Rhone en aval de l’installation et oles eaux de nappe phréatique. Ces dernieres ont présenté, a certaines périodes, oles activités en tritium supérieures aux activités naturelles (cf. Annexe 4). Les études radioécologiques ponctuelles, réalisées avant (état de référence initial) et pendant la phase d’exploitation du site (suivis annuels, bilans décennaux et études particulieres) portent sur une diversité d’échantillons et de mesures plus importante que ce qui est effectué réglementairement. Elles apportent ainsi une vision plus détaillée de l’état radiologique de l’écosysteme aquatique. Les résultats de ces analyses sont présentés dans les paragraphes suivants (période 1974-2009). Les stations de controle et de surveillance sont choisies en fonction du sens d’écoulement du Rhone et de la nappe phréatique. Ainsi, oles échantillons sont récoltés en aval du Site du Bugey, au niveau de stations sous l’influence oles rejets d’effluents liquides, et en amont, au niveau de stations non influencées par les installations du site. La zone d’étude actuelle pour la realisation oles suivis radioécologique annuels de l’environnement aquatique du Site du Bugey est située dans un rayon d’environ vingt kilometres, qui comprend les barrages de Villebois et du Seuil de Brégnier-Cordon et les communes de Sault-Brenaz, Proulieu et Saint-Vulbas a l’amont, les communes d’Anthon, de Villette d’Anthon, de Loyettes, l’écluse de Jonage et le barrage de Jons a l’aval. De plus, oles prélevements sont effectués au niveau de points de référence situés sur I’Ain (stations de Pont-de-Chazey-sur-Ain et de Port-Galland) (cf. Figure 6-2.6.5-a). MARS 2016 Piece 6 : Mise a jour de l'étude d'impact Page 17/33 lndice A Chapitre 2.6 : Etat de référence radioécologique

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