Dossier de mise en service ICEDA

BUGEY DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION DE MISE EN SERVICE D'ICEDA ICEDA La detection d’argent 110 métastable (“°"'Ag) (1,0 i 0,4 B .kg'1 sec dans une mousse terrestre), du couple ruthénium-rhodium 106 (1°6Ru-Rh) (21,4 a 47 Bq.kg' sec dans les mousses terrestres et les lichens) et d’antimoine 125 (1253b) (6,1 a 10,8 Bq.kg'1 sec dans les mousses terrestres et les lichens) est également Iiée aux retombées de l’accident de Tchernobyl. En revanche, des traces de cobalt 60 (6°Co) (1,4 i 0,8 Bq.kg'1 sec dans une mousse terrestre) et de manganese 54 (“MM (0,3 i 0,2 Bq.kg'1 sec dans un sol non cultivé) indiquent une legere influence des rejets d’effluents gazeux du Site du Bugey. Afin de dresser un bilan exhaustif de la radioactivité dans l’environnement terrestre du Site du Bugey durant la période d’exploitation des unités de production, des radionucléides autres que les émetteurs gamma (y), ont été recherchés spécifiquement lors du bilan décennal de 1989 : des mesures de la radioactivité Iiée aux radionucléides émetteurs alpha (mesure alpha globale) et aux radionucléides émetteurs beta (mesure beta globale et tritium) ont ainsi été effectuées. La mesure globale des radionucléides émetteurs alpha (or) a mis en evidence des activités de l’ordre de 51 a 1 217 Bq.kg'1 sec dans les mousses terrestres et les lichens, de 160 a 360 Bq.kg'1 sec dans les sols et de 55 a 90 Bq.kg'1 sec dans les plantes fourrageres. Ces mesures ne permettaient pas de distinguer les radionucléides d’origine naturelle (families de l’uranium 238 (238U), du thorium 232 (232Th) ou de l’uranium 235 (235U)) de ceux produits artificiellement (plutonium 238 (mPu), plutonium 239 et 240 (239+24°Pu), américium 241 (241Am)). L’exploitation de ces données était donc assez limitée. C’est pourquoi, a partir de 1993, avec l’amélioration des moyens métrologiques, les premieres mesures d’émetteurs alpha d’origine artificielle (238Pu, 239+24°Pu, 241Am) ont été entreprises. La mesure globale des radionucléides émetteurs béta ([3) a mis en evidence des activités comprises entre 862 et 3 289 Bq.kg'1 sec dans les mousses terrestres et les lichens, entre 648 et 2 742 Bq.kg'1 sec dans les céréales et les plantes fourrageres et entre 520 et 1 300 Bq.kg'1 sec dans les sols. Ces valeurs sont globalement de l’ordre de grandeur de celles mesurées a l’époque sur le territoire francais. Les valeurs de tritium organique (3H organique) mesurées sont comprises entre 30,2 et 45,2 Bq.L'1 d’eau de combustion dans les mousses terrestres et entre 21,5 et 27,6 Bq.L'1 d’eau de combustion dans les plantes fourrageres et les céréales. Ces niveaux sont comparables aux valeurs observables sur l’ensemble du territoire francais a cette période. L’origine du tritium (3H) provient de la rémanence des retombées anciennes des essais militaires a laquelle s’ajoute une production naturelle. 2.6.4.2.2 1990-1999 : deuxiéme décennie d’exploitation du Site du Bugey Cette période comprend les suivis radioécologiques annuels menés par l’lPSN (devenu aujourd’hui l’lRSN) de 1992 a 1999 et le second bilan radioécologique décennal realise en 1999 par le meme organisme. De 1990 a 1999, le césium 137 (13705) est le seul radionucléide artificiel détecté de maniere significative dans l’ensemble des matrices étudiées de l’écosysteme terrestre ainsi que dans les stations sous ou hors influence des rejets d’effluents radioactifs gazeux du Site du Bugey. L’origine de ce radionucléide est imputable principalement aux retombées Iiées aux anciens essais aériens d’armes nucléaires et, dans une moindre proportion, aux dépéts consécutifs a l’accident de Tchernobyl. || est détecté de facon systématique dans les mousses terrestres (9,9 a 3 265 Bq.kg'1 sec) et les sols (6,3 a 48,7 Bq.kg'1 sec), et, a une fréquence moindre, dans les fourrages (0,3 a 4,6 Bq.kg'1 sec), les legumes et les fruits (0,1 a 4,0 Bq.kg'1 sec), les céréales (0,06 a 0,14 Bq.kg'1 sec) et le miel (0,02 a 0,75 B .kg'1 sec). Dans l’eau de boisson et d’irrigation, le vin et le lait de vache, l’activité du césium 137 (13 Cs) est tres proche ou inférieure a la Limite de Detection (< 0,003 Bq.L'1 dans les eaux ; 0,00006 1r 0,00001 Bq.L'1 dans le vin ; < 0,06 Bq.L'1 dans le lait). Dans les mousses et les sols, le césium 137 ( Cs) est encore accompagné du césium 134 (134Cs) avec un rapport 137Cs/1340s caractéristique des retombées de Tchernobyl mais les activités du césium 134 (134Cs) ont considérablement diminué depuis les mesures effectuées en 1989 en raison de sa courte période physique de décroissance (2,2 ans). Ce radionucléide est détecté occasionnellement dans les mousses jusqu’en 1996 (0,9 a 239 Bq.kg'1 sec) et dans les sols jusqu’en 1999 (0,24 a 1,2 Bq.kg'1 sec). 137 Les autres radionucléides émetteurs gamma d’origine artificielle mis en évidence lors du premier bilan décennal (cobalt 60 (6°Co), manganese 54 (54Mn), argent 110 métastable (11°mAg), ruthénium- rhodium 106 (1 6Ru-Rh), Antimoine 125 (1253b)) ne sont plus détectés. MARS 2016 Piece 6 : Mise a jour de l'étude d'impact Page 15/33 Indice A Chapitre 2.6 : Etat de référence radioécologique

RkJQdWJsaXNoZXIy NjQ0NzU=