Dossier de mise en service ICEDA

BUGEY DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION DE MISE EN SERVICE D'ICEDA ICEDA En 1999, Ie tritium organique (3H organique) est mesure a des niveaux d’activité inférieurs a 6 Bq.L'1 d’eau de combustion dans la plupart 0les échantillons (patures, Iégumes, vin, Iait), traduisant une absence de marquage significatif de l’installation. Un Iéger marquage est néanmoins apparent sur un échantillon de plantes fourrageres (11 1r 0,3 Bq.L'1 d’eau de combustion) en provenance d’une station située sous influence 0les rejets d’effluents gazeux du site. En revanche, l’influence 0les rejets de l’installation ne peut étre clairement établie pour les deux activités les plus élevées, mesurées respectivement dans un sol (35 1r 0,9 Bq.L'1 d’eau de combustion) et dans du miel (46 i 1 Bq.L'1 d’eau de combustion) en provenance de stations éloignées et hors des vents dominants par rapport au site. Concernant Ie sol, cette valeur peut étre due au marquage des années 1960-80 et a un non-remaniement des premiers centimetres de terre (sol de prairie). La valeur observée dans Ie miel est difficile a interpreter du fait des origines différentes 0les essences le constituant et de l’absence de mesures de tritium dans l’environnement proche du site avant sa mise en service. Des mesures de carbone 14 (14C) ont été effectuées dans l’écosysteme terrestre du Site du Bugey lors du bilan radioécologique décennal de 1999. Les activités en carbone 14 (14C) mesurées en 1999 dans les échantillons de paturage, de Iégumes, de Iait et de miel, sont tres proches. Elles sont comprises entre 244 1r 6 Bq.kg'1 de carbone (échantillon de legumes) et 254 1r 6 Bq.kg'1 de carbone (échantillon de fourrage). Les valeurs obtenues ne témoignent pas de differences significatives entre les secteurs sous et hors influence des vents dominants par rapport au site. Elles sont cohérentes avec les valeurs atmosphériques observées a cette période pour des zones considérées hors influence de l’impact de tout rejet d’installation nucléaire, présentant néanmoins la trace 0les essais d’armes aériens (environ 254 Bq.kg'1 de carbone en 1995). En résumé, la contribution du Site du Bugey aux niveaux de radioactivité B dans l’environnement terrestre est trés limitée. Seule une mesure d’activité du tritium libre dans un échantillon de vin prélevé en 1999, issu de vignes cultivées a proximité immédiate du site (Marcilleux), a présenté une activité en tritium (3H) libre supérieure au niveau ambiant. Les activités relativement élevées en tritium (3H) organique dans un sol de Vaux-en-Bugey et le miel de Montellier prélevés en 1999, sont difficilement attribuables a l’exploitation du Site du Bugey compte tenu de l’éloignement de ces communes par rapport au site. Un Iéger marquage a néanmoins pu étre envisagé sur un échantillon de plantes fourragéres en provenance d’une station située sous influence des rejets d’effluents gazeux du site. 2.9.4.4 Radionucléides émetteurs alpha (238Pu, 239+240Pu et 241Am) Les radionucléides émetteurs alpha (or) (plutonium 238 (238Pu), américium 241 ( Am), plutonium 239 et 240 (239+240Pu)) ont fait I'objet d'une recherche spécifique dans les sols non cultivés, les mousses terrestres, les herbes et Ie Iait (cf. Tableau 1-2.9.4-d) Iors du bilan radioécologique décennal de 1999. Les radionucléides émetteurs alpha (01) sont détectés dans quasiment tous les compartiments environnementaux ou ils ont été recherchés. Les activités les plus élevées sont observées dans les sols non cultivés (4,92 1r 1,35 mBq.kg'1 sec de plutonium 238 (238Pu), 71,39 a 129,5 mBq.kg'1 sec de plutonium 239+240 (239+240Pu) et 25,56 a 47,53 mBq.kg'1 sec d’américium 241 (241Am)) et dans les mousses terrestres (2,05 a 3,0 mBq.kg'1 sec de plutonium 238 (238Pu), 90,0 a 114,74 mBq.kg'1 sec de plutonium 239 et 240 (239+240Pu) et 39,9 a 48,4 mBq.kg'1 sec d’américium 241 (241Am)). Dans les fourrages, les activités de ces actinides sont moindres (activités comprises entre 0,25 et 9,43 mBq.kg'1 sec). Seules des traces de plutonium 239 et 240 (239+240Pu) sont visibles dans Ie Iait de vache (0,24 i 0,16 mBq.L'1). L’exploitation 0les rapports d’activité 238Pu/239+240Pu et 241Am/239+240Pu permet de préciser l’origine de ces radionucléides. Les valeurs sont respectivement comprises entre 0,023 (mousses terrestres) et 0,038 (sol non cultivé) et entre 0,36 (sol non cultivé) et 0,44 (mousses terrestres). Elles sont proches de 0,03 et 0,4, valeurs caractéristiques des retombées des essais nucléaires atmosphériques réalisés entre 1945 et 1980. En conclusion, la présence dans l’environnement terrestre du Site du Bugey de radionucléides émetteurs alpha (a) ne peut étre attribuée aux rejets d’effluents radioactifs gazeux du site. 241 MARS 2016 Piece 1 : Rapport de sureté Page 97/ 113 lndice A Volume I - Chapitre 2 : Description du site d'implantation

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