Dossier de mise en service ICEDA

BUGEY DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION DE MISE EN SERVICE D'ICEDA ICEDA Les activités en actinium 228 (zzsAc) observées entre 1999 et 2011 dans l’environnement terrestre du Site du Bugey sont globalement stables. Les radionucléides issus des families de l’uranium 238 (mU) et du thorium 232 (232Th) sont a l’équilibre dans la majorité des compartiments de l’écosysteme, a l’exception des mousses terrestres, des prairies et des legumes dans lesquelles il existe un déséquilibre excédentaire en faveur du plomb 210 (21°Pb). Cet exces correspond a un apport par |es précipitations. Dans l'atmosphere, le radon 222 (ZZZRn) qui émane du sol produit du plomb 210 (21°Pb) qui, en raison de sa période de 22,1 ans, s'accumule avant d'etre |essivé lors des episodes pluvieux. || ressort de ces études et suivis que la radioactivité d’origine naturelle dans l’environnement terrestre du Site du Bugey est stable depuis le bilan radioécologique décennal de 1999 et cohérente avec |es niveaux mesurés lors de l’état de référence. 2.9.4.2.2 Radionucléides émetteurs gamma d’origine artificielle Le césium 137 (137Cs) est le seul radionucléide émetteur gamma (v) présent dans |es rejets d’effluents gazeux qui soit detectable dans l’environnement du site (cf. Tableau 1-2.9.4-b). L’activité du césium 137 (137Cs) est systématiquement détectée dans |es sols non cultivés (6,1 a 49 Bq.kg'1 sec) et |es mousses terrestres (2,4 a 52 Bq.kg'1 sec), a une fréquence moindre, dans |es sols cultivés (6,3 a 28 Bq.kg'1 sec), |es prairies (0,1 a 2,6 Bq.kg'1 sec), le lait de vache (0,011 a 0,06 Bq.L'1 sec) et |es legumes (0,3 a 0,9 Bq.kg'1 sec). Le césium 137 (1 7Cs) est faiblement détecté dans |es fruits (0,06 1r 0,03 Bq.kg' sec), |es céréales (0,02 a 0,18 Bq.kg'1 sec) et le miel (0,016 a 0,006 Bq.kg'1 sec). ll est détecté a l’état de traces dans le vin (0,00006 a 0,007 Bq.L'1). Dans |es prélevements d’eau douce, l'activité du césium 137 (137Cs) est inférieure a la limite de detection (inférieure a 0,002 Bq.L'1 pour la station hors influence et inférieure a 0,003 Bq.L'1 pour |es stations sous influence). Globalement, aucune difference d’activité n’est observable entre |es échantillons récoltés sous et hors influence des rejets d’effluents gazeux radioactifs. En dehors de la chronologie des depots, l’origine des radiocésium peut étre définie en utilisant le rapport d’activité des deux isotopes (137Cs/134Cs, cf. Figure 1-2.9.4-b). Chaque fois que ces deux radionucléides ont été détectés, le rapport isotopique d’activité ( Cs/ Cs) des échantillons était tres proche de celui caractéristique des retombées de l’accident de Tchernobyl. Ce constat traduit la contribution majoritaire de cet événement a l’apport global de radiocésium dans l’environnement terrestre du Site du Bugey, a laquelle s’ajoutent (pour le césium 137 (137Cs)) |es retombées issues des essais nucléaires atmosphériques. Ainsi, le rapport 137Cs/1340s est Iégerement supérieur au rapport théorique caractéristique des retombées de l’accident ukrainien. Le césium 134 (134Cs) a seulement été détecté dans deux échantillons analyses. Le premier d’entre eux date de 1999, ii s’agit d’un rélevement de sol non cultivé de la station de Vaux en Bugey (hors influence). Le césium 134 (13 Cs) détecté a cette période (0,4 J; 0,2 Bq.kg'1 sec) est vraisemblablement lié aux retombées de l’accident de Tchernobyl. La seconde detection de césium 134 (134Cs) (0,19 10,05 Bq.kg'1 sec) est survenue en 2011, sur un échantillon de prairie prélevé en zone sous influence. Compte tenu du rapport isotopique 137Cs/1340s mesuré (2,0), proche du rapport théorique des retombées de l’accident de Fukushima survenu en mars 2011 (1,4), la presence de cet élément est attribuable a cet événement. Aucun autre radionucléide émetteur gamma d’origine artificielle n’est détecté. Les radionucléides produits artificiellement qui ont été mis en évidence au cours de la derniére décennie dans l’environnement du Site du Bu ey proviennent des retombées de l’accident de Tchernobyl, ainsi que des essais nucléaires (13 Cs), auxquels s’ajoutent des traces de l’accident de Fukushima depuis 2011 (13405). Aucune contribution du Site du Bugey a l’apport de radionucléides émetteurs gamma (v) d’origine artificielle dans le milieu récepteur n’est perceptible dans l’environnement terrestre du site. MARS 2016 Piece 1 : Rapport de sureté Page 95/ 113 Indice A Volume I - Chapitre 2 : Description du site d'implantation

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