Dossier de mise en service ICEDA
BUGEY DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION DE MISE EN SERVICE D'ICEDA ICEDA 2.3.3.2.2 Tendances d’évolution observées sur la période 1978-2009 L’ensemble des parametres physico-chimiques présente des evolutions saisonnieres caractéristiques sur la totalité de la période d’étude. Les tendances d’évolution observées sur la période 1978—2009 aux trois stations rejet, aval RD et aval RG sont généralement identiques, pour l’ensemble des parametres, a celles observées aux stations amont (cf. Annexe 3). Les principales tendances observées sont |es suivantes : |es valeurs des parametres physico-chimiques étudiés sont relativement stables d’une année sur l’autre, et traduisent généralement une bonne aptitude a la biologie selon |es valeurs définies dans le SEQ-Eau (v1), hormis pour |es concentrations en sulfates assez élevées du fait de la nature des terrains traverses, le taux de MES dans l’eau du Rhone est relativement faible. Quelques pics de concentrations sont observes, principalement en fin d’automne et durant l’hiver, |ors d’épisodes hydrologiques remarquables (crues, vidange des retenues amont, etc.), une difference de temperature de l’eau est identifiée entre la station du rejet et |es deux stations amont. Cette situation est Iiée aux rejets d’eau échauffée par le CNPE du Bugey. Une baisse d’oxygene dissous sur cette station résulte de cet échauffement. La temperature de l’eau en aval RD (6 km environ du site) présente des valeurs toujours supérieures aux valeurs amont, cette rive subissant toujours l’échauffement. Néanmoins, en aval Rive Gauche, |es temperatures retrouvent des valeurs similaires aux stations amont. La dilution progressive des rejets thermiques conduit a la formation d’une veine d’eau échauffée en Rive Droite du Rhone en aval proche du site, il existe une tendance a la diminution des composes azotés et phosphorés (ammonium, nitrites, phosphates), en particulier sur |es dix dernieres années du suivi, tandis que |es nitrates subissent de nombreuses fluctuations sur l’ensemble de la chronique. Les concentrations de ces éléments sont maximales en automne-hiver. Ceci est lié a la consommation des nutriments au printemps et en été par la biomasse végétale eta leur sous-consommation et aux apports par lessivage des sols |ors des pluies hivernales, plusieurs pics de conductivité (et de chlorures) sont observes a l’amont en période hivernale, resultant de l’utilisation de produits chlorés pour l’entretien hivernal des réseaux routiers sur le Haut—Rhone. Les effets de l’élévation de la conductivité ne sont pas perceptibles aux différentes stations aval, qui different peu entre elles, mais |es concentrations en chlorures montrent de ce fait une augmentation légere et réguliere sur l’ensemble de la chronique, |es concentrations en silice suivent une évolution saisonniere particuliere puisqu’elles présentent des baisses Iiées aux phases de développement printaniere et automnale de certaines algues brunes appartenant au phytoplancton, |es diatomées. Elles consomment la silice pour se créer une enveloppe solide (le frustule), |es differences inter-stationnelles au niveau des parametres physico-chimiques sur |es 5stations, notamment ceux dimensionnant le plus |es potentialités biologiques, sont faibles. MARS 2016 Indice A Piéce 6 : Mise ajour de l'étude d'impact Page 15/40 Chapitre 2.3 : Environnement aquatique
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