Avis de consultation du public sur la demande d’autorisation de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167)

le retour d'expérience du fonctionnement des réacteurs du parc EDF, celui des EPR en service, les elements de la conception, de la construction et des essais de l'EPR conduisent à valider le démarrage de l'équipement.

le développement des besoins en électricité, de la production d'électricité issu d'énergies renouvelables mais intermittentes, nécessite le démarrage de Flamanville 3. son fonctionnement s'intégrera dans le mix énergétique d'une part du Cotentin , mais de la production Française d'électricité pour être apte à répondre aux besoins réguliers et aux demandes exceptionnelles.

Plusieurs commentaires de la dernière consultation indiquaient que l’avis de l’Autorité environnementale ne figurait pas dans le dossier soumis à la consultation. En réponse à cette observation, une nouvelle consultation du public sur le dossier de demande d’autorisation de mise en service est effectuée du 15 janvier au 15 février 2024.



Mon avis n'a pas changé par rapport à la dernière consultation : favorable car ce mode de production d'électricité est fiable et "bas-carbone".

Faut-il mettre en route l'EPR de Flamanville? Le retour d'expérience des premiers réacteurs du même type, notamment les deux qui sont installés en Chine, laisse penser que la géométrie du coeur pourrait devoir être modifiée à l'avenir afin d'éviter certaines fluctuations thermiques et neutroniques. Ces travaux seraient bien plus compliqués et difficiles à mettre en oeuvre en milieu irradié, ils coûteraient plus chers et durerait beaucoup plus longtemps. Cela pourrait intervenir d'ici quelques années, alors que la demande d'électricité du pays aura augmenté du fait de l'électrification de l'industrie et des transports, et alors que la disponibilité des réacteurs existants pourrait avoir diminué en conséquence de leur vieillissement. Il serait plus prudent de ne démarrer Flamanville que lorsque ces travaux auront été menés à bien, ou lorsqu'on aura démontré fermement qu'ils ne seront pas nécessaires. Un démarrage aujourd'hui pourrait s'avérer regrettable.

Le réacteur ainsi que l'ensemble des installations, les essais, l'exploitation et jusqu'aux opérations de démantèlement ont été conçus, validés et publiés. Il n'y a donc aucun obstacle technique ou scientifique au démarrage de l'installation dont le coût a déjà été engagé. Il est donc temps d'en percevoir les fruits.



L'électricité générée par le réacteur n°3 de Flamanville sera très bas carbone, pilotable et abondante. Le nucléaire est la meilleure source d'électricité sur le plan des gaz à effet de serre, de la pollution de l'air, de la biodiversité, des impacts sur l'environnement et la santé en général. Il s'agit également du meilleur retour économique, avec la première filière industrielle en France, majoritairement non délocalisable.



Par ailleurs il est regrettable que les démarches de consultation, sous couvert de participation du public aux décision, revienne si souvent. La concertation a eu lieu lors du démarrage du projet puis lors de l'autorisation de création. Le public est ensuite régulièrement informé, et il appartient aux spécialistes de suivre et d'agir par véto pour ne pas autoriser le chargement, la divergence, le raccordement, si les conditions techniques ne sont pas réunies. Ces trop nombreuses phases de concertation ralentissent l'avancement du projet, et retardent la production d'électricité sur le réseau, alors que nous continuons à utiliser une grande quantité d'énergie fossile. La transition énergétique doit accélérer, pour limiter la dérive climatique, et le report vers l'électricité nucléaire est notre meilleur atout. Ces obstacles administratifs nuisent aux objectifs climatiques du pays.



Pour toutes ces raisons, je suis favorable à l'autorisation d'effectuer toutes les actions nécessaires à la mise en service du réacteur n°3 de Flamanville dès que les spécialistes de l'exploitant et de l'ASN constateront que les conditions sont réunies.

Bonjour,

Avis plus que favorable car on le voit bien en ce moment, ne compter que sur des renouvelables intermittents non pilotables ou une part trop importante de ce mode de production d'énergie serait irresponsable.

Toute source dense, bas carbone, pilotable, et avec un facteur de charge élevé doit être mise en oeuvre rapidement afin d'assurer des besoins qui seront de plus en plus importants non seulement pour les français mais aussi certains de ses voisins qui misent tout sur l'éolien et le solaire. et c'est à mon avis une grosse erreur stratégique...

Donc oui et le plus vite possible.

Merci.

Bonjour,

Avis plus que favorable car on le voit bien en ce moment, ne compter que sur des renouvelables intermittents non pilotables ou une part trop importante de ce mode de production d'énergie serait irresponsable.

Toute source dense, bas carbone, pilotable, et avec un facteur de charge élevé doit être mise en oeuvre rapidement afin d'assurer des besoins qui seront de plus en plus importants non seulement pour les français mais aussi certains de ses voisins qui misent tout sur l'éolien et le solaire. et c'est à mon avis une grosse erreur stratégique...

Donc oui et le plus vite possible.

Merci.

Au moment où hier 16 janvier 2024, le Président Macron parle de la relance du nucléaire, comme contributeur à la lutte contre les changements climatiques !

Au moment où ce chantier a été fortement pénalisé par l'arrêt depuis plus de 20 ans (Civaux 2 décembre 1999) du programme nucléaire français (arrêt de Fessenheim, normalement prévu à la mise en service de Flamanville 3 ! )

Au moment de l'arrêt d'ASTRID et de la filière surgénérateur

Au moment où l'Allemagne émet en moyenne 10 fois plus de CO2 avec son mix énergétique que la France !

Au moment où les 2 réacteurs de Taishan et celui d'Olkiluoto fonctionnent déjà !

Démarrons Flamanville 3 sereinement avant d'engager les 6 EPR2 + 8 autres réacteurs à venir, pour renforcer notre souveraineté énergétique.

Après une attente de plus de 10 ans, il est heureux que la ténacité ait payé et qu’on puisse enfin démarrer l’EPR de Flamanville ! A noter que les mêmes déboires ont frappé les Etats-uniens avec leur AP-1000. Le nucléaire est la seule énergie suffisamment abondante et pilotable pour décarboner l’économie : les Allemands finissent par se rendre compte que leurs éoliennes ne fournissent rien quand il n’y a pas de vent, et que Poutine détient les clés du gaz ! Les enjeux à l’exportation pour notre industrie (Europe, Inde) sont énormes : il est temps de retrousser les manches !

Cela ne fera plaisir à aucun des derniers présidents, mais il faut réaliser que ces 19 milliards ont été extorqués sous des prétextes qui n'ont plus aucun sens aujourd'hui:

Les énergies renouvelables sont aujourd'hui bien plus compétitives, plus rapides à mettre en oeuvre, et ne produisent pas de déchets éternels.



On a fait une bêtise, on s'excuse, mais on peut encore en éviter une 2e beaucoup plus grosse: Les imperfections du fond de cuve seront le point de départ de fissurations menant à une rupture qui n'a pas été envisagée:

L' "exclusion de rupture" c'est ce qu'on s'est permis un peu trop facilement à l'époque où les réacteurs étaient irréprochables, sauf qu'on est en 2024 et que FLAM3 est truffé d'enclaves à trop forte teneur en carbone, le rendant moins robuste à la propagation de microfissures.

La norme n'a pas été respectée, mais plutôt que défaire et recommencer, on a tergiversé, fait des tests, négocié, discuté, embobiné les plus crédules, et hop, on a décidé de le laisser!



Ha ben il est moins résistant que sur le papier au final, c'est sûr, mais vu l'économie qui en découle pour EDF, ca lui va bien!



STOP