Rapport de l'ASN 2017
409 Rapport de l’ASN sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2017 Chapitre 14 - Les installations nucléaires de recherche et industrielles diverses confinement magnétique d’un plasma deutérium-tritium, lors d’expériences de longue durée avec une puissance significative (500 MWe pendant 400 s). Ce projet international bénéficie du soutien financier de la Chine, de la Corée du Sud, de l’Inde, du Japon, de la Russie, de l’Union européenne et des États-Unis, qui fournissent en nature, via des agences domestiques, certains équipements du projet. L’ accord de siège, entre ITER et l’État français, a été signé le 7 novembre 2007 et la création de l’INB a été autorisée en novembre 2012. L’installation est en cours de construction sur le site de Cadarache (Bouches-du-Rhône). COMPRENDRE Les circuits de sauvegarde du « noyau dur » du RHF Le « noyau dur » désigne un ensemble de structures et équipements qui permettent d’assurer les fonctions vitales de sûreté en cas d’événements extrêmes plus sévères que ceux retenus pour le dimensionnement de l’installation. Ces structures et équipements doivent donc résister à ces événements extrêmes. À la suite de l’accident de Fukushima et de l’ECS qui en a résulté, l’ILL a défini un « noyau dur » constitué d’équipements et de structures actifs et passifs, déjà existant ou à créer. Le « noyau dur » actif défini par l’ILL est composé : d’un circuit participant à la maîtrise de la réactivité: ཛྷ ཛྷ provoquant l’arrêt du réacteur en cas de séisme (ARS), par chute des barres de sécurité, en cas de défaillance des alimentations électriques ou absence de débit d’eau secondaire. de circuits participant à la maîtrise du refroidissement, composés : ཛྷ ཛྷ d’un circuit de renoyage ultime (CRU) (1) permettant, en cas de brèches du circuit primaire, de réalimenter en eau le bloc-pile par de l’eau de la piscine; ཛྷ ཛྷ d’un circuit d’eau de nappe (CEN) (2) permettant de réalimenter les piscines et le bloc-pile par de l’eau pompée dans la nappe ou de recirculation; ཛྷ ཛྷ d’un système de rapatriement d’urgence du combustible, appelé ponte d’urgence du combustible (PUC). de circuits participant à la maîtrise du confinement, composés : ཛྷ ཛྷ d’un système d’isolement de l’enceinte (SIE); ཛྷ ཛྷ d’un circuit de dégonflage « sismique » (CDS) (3) permettant de filtrer l’air avant rejet. de moyens d’urgence et de gestion de crise, composés: ཛྷ ཛྷ d’un poste de contrôle de secours (PCS3) (4), bunkerisé et situé à une hauteur suffisante vis-à-vis d’une inondation extrême. La diversité technologique (exemple : différents types de capteurs) et la présence d’une redondance de voies (exemple : deux voies pour le CEN) sont recherchées pour les circuits du « noyau dur ». Les principaux travaux en cours ou réalisés ces dernières années pour la mise en place du « noyau dur » de l’ILL concernent les circuits suivants : (2), (3), (1) et (4).
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