Blayais : l’ASN a autorisé le redémarrage du réacteur 3

Le réacteur 3 de la centrale nucléaire du Blayais a été arrêté pour sa troisième visite décennale du 25 juillet 2014 au 29 septembre 2015.

L’ASN a contrôlé plusieurs chantiers réalisés lors de cet arrêt du réacteur, notamment celui qui a concerné le remplacement des générateurs de vapeur, pour lesquels l’ASN avait considéré, fin 2014, que les justifications de sûreté requises étaient incomplètes. EDF avait dû par conséquent prolonger l’arrêt du réacteur 3. Areva a transmis depuis à l’ASN les compléments nécessaires à la mise en service des générateurs de vapeur.

L’ASN a auditionné Daniel Verwaerde, administrateur général du CEA

Le collège de l’ASN, qui auditionne régulièrement les principaux acteurs du nucléaire sur les enjeux de sûreté nucléaire et de radioprotection, a auditionné le 24 septembre 2015, Daniel Verwaerde, administrateur général du CEA.

À la demande du collège de l’ASN, l’administrateur général a présenté les grandes orientations qu’il compte suivre. Daniel Verwaerde, nommé en janvier 2015, a insisté sur la nécessaire maîtrise des projets nucléaires en termes de coûts et de délais.

Abaissement futur de la limite de dose pour le cristallin

La directive 2013/59/Euratom du 5 décembre 2013 relative aux normes de base de radioprotection abaisse la limite de dose équivalente au cristallin pour les travailleurs.

Bordeaux : découverte de sources radioactives et exposition incidentelle de personnes

L’ASN a été informée le 18 septembre 2015 par l’Université de Bordeaux - Campus de Carreire - de la découverte de deux sources radioactives dans un local d’un laboratoire de l’INSERM.

Le laboratoire concerné ne dispose plus d’autorisation de détention de sources radioactives depuis de nombreuses années du fait de l’arrêt de ses activités impliquant des sources radioactives.

Flamanville : incident sur les alimentations électriques lors de l'arrêt programmé du réacteur 2

Le 9 octobre 2015, l’exploitant de la centrale nucléaire de Flamanville a informé l’ASN de la perte de plusieurs alimentations électriques lors de travaux de maintenance menés durant l’arrêt du réacteur 2.

OCDE

Equipements sous pression nucléaire : échanges techniques avec deux délégations étrangère

Du 26 au 30 octobre 2015, la direction des équipements sous pression de l’ASN a accueilli deux délégations étrangères pour une série de réunions d’échanges techniques.
 La première délégation était composée de 12 membres du VICWG (Vendor Inspection Cooperation Working Group) qui intervient dans le cadre du programme MDEP (Multinational Design Evaluation Programme) de l’OCDE (AEN). Le groupe a permis aux représentants de chaque pays présent (Afrique du Sud, Canada, Corée du Sud, Etats Unis, France, Finlande, Japon, Royaume Unis et Russie) de faire le point sur les évolutions réglementaires et de proposer un programme d’inspections conjointes pour les mois à venir.  La seconde délégation, composée de 7 inspecteurs de l’autorité de sûreté sud-africaine (NNR), a souhaité connaître la pratique française en ce qui concerne le contrôle de la conception et de la fabrication des équipements sous pression nucléaire (ESPN), les objectifs réglementaires de la mise en œuvre d’Essais Non Destructifs (END) par les fabricants ainsi que le contrôle réalisé par l’ASN au cours des opérations de remplacement des générateurs de vapeur.

Oslo (Norvège)

L’ASN rencontre ses homologues norvégiens

Le 2 novembre 2015, l’ASN et l’autorité de radioprotection norvégienne (NRPA) ont tenu à Oslo leur comité directeur annuel sous la présidence d’Ole Harbitz, directeur général de la NRPA et de Jean-Luc Lachaume, directeur général adjoint de l’ASN. Cette rencontre a été l’occasion de dresser un bilan des actions de coopération engagées notamment sur le radon, après les deux workshops organisés conjointement, en 2014 et 2015, par l’ASN et la NRPA et sur  la sécurité des sources radioactives. Les deux autorités vont poursuivre leur collaboration, notamment dans le cadre d’une initiative internationale qui a pour but de favoriser la recherche de solutions alternatives à l’usage de sources de haute activité.

Dublin (Irlande)

Margot Tirmarche a présidé la mission IRRS de l’Autorité de radioprotection irlandais

Margot Tirmarche, commissaire de l’ASN, a dirigé la mission IRRS de l’AIEA qui a eu lieu à Dublin du 30 août au 9 septembre 2015. Elle était accompagnée de deux collaboratrices de l’ASN et avait pour tâche de superviser la mission et les travaux des différents participants. Cet audit par les pairs  a porté sur l’ensemble des activités contrôlées (industrie et médecine*) par l’Environmental Protection Agency (EPA) et le Health Safety Executive  (HSE), les deux autorités en charge de la radioprotection en Irlande. A l’instar de la mission « IRRS » qui avait audité le fonctionnement de l’ASN en France en 2014, les forces et les faiblesses du système irlandais de contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection ont été examinées au regard des normes de l’Agence internationale à l’énergie atomique.

Pendant la mission, les auditeurs ont alterné entretiens avec différents responsables de la radioprotection en Irlande (membre de l’EPA ou du HSE) et visites de terrain (dans des services hospitaliers de radioprotection notamment).

Cette mission a eu lieu alors que les autorités européennes travaillent activement à la transposition, dans les réglementations nationales, des Basic Safety Standards (BSS) définies par l’AIEA ; elle avait pour but de formuler des recommandations, des suggestions et des bonnes pratiques à l’autorité qui l’accueillait – à sa demande.
Parmi ses conclusions, l’équipe d’auditeurs a souligné l’efficacité et l’indépendance de l’autorité. Elle a également recommandé à l’Irlande plusieurs actions pour améliorer la protection des patients, dont une coordination effective entre tous les acteurs du domaine.

*L’Irlande n’a pas d’installations nucléaires.

AIEA

Conférence internationale sur la préparation et la réponse aux situations d’urgence radiologique

Du 19 au 23 octobre 2015, 420 participants provenant de 82 Etats membres ont échangé au siège de l’AIEA sur les différentes organisations nationales de gestion de crise et partagé expériences et bonnes pratiques.
Les présentations et tables rondes des sept sessions de la conférence ont mis en exergue les enjeux majeurs sur ce sujet : les stratégies de protection des populations et de l’environnement, les enjeux de santé publique, la communication et l’information des populations, la gestion des déchets contaminés, la coopération internationale ou encore la formation et l’entrainement à la situation d’urgence.
La conférence a conclu à la robustesse des standards et des réponses existantes pour faire face à ces situations ; elle a aussi permis d’identifier des axes d’amélioration, issus notamment du retour d’expérience de l’accident de Fukushima. Les points majeurs relevés concernent :

• la communication, qui doit être accessible et adaptée aux préoccupations du public,
• l’harmonisation et la cohérence des actions de protection des populations de part et d’autre des frontières,
• la prise en compte de la phase de gestion post-accidentelle, afin d’assurer la protection des populations et la surveillance des territoires sur le long terme ainsi que le meilleur retour possible à la vie économique et sociale.

4 novembre

27e conférence des CLI

Paris

9-10 novembre 

16e réunion HERCA

Athènes

24 novembre

Réunion plénière ENSREG

Bruxelles